Il peut arriver que dans un contexte de conversation difficile, notre interlocuteur se mette à pleurer. Très souvent, on ne sait pas quoi comment réagir face à ce type de réaction et le seul réflexe qu’on peut avoir c’est de tendre une boite de papiers mouchoirs à la personne qui est très est mal à l’aise. J’aimerais vous donner un super truc pour donner la chance à la personne de  se ressaisir. Évidemment, on parle ici d’une réaction en lien avec la conversation en cours et non pas liée à une situation vécue dans sa vie personnelle.

Essentiellement, la chose à faire c’est de permettre à cette personne-là de se reprendre et de se ressaisir. La meilleure manière de le faire ça, c’est de permettre à la personne de respirer un peu en disant par exemple : « Je vais m’absenter, je vais aller chercher de l’eau si tu veux bien, je reviens dans une minute ». Dans les faits, laissez-le quelques minutes. Cela va permettre lui de se ressaisir. À votre retour, évitez de dire à la personne « Es-tu correct ? ». Dites plutôt « Comment te sens-tu ? Es-tu à l’aise pour poursuivre la conversation ? ». 

À ce moment-là, si la personne est à l’aise de le faire, elle va dire : « Oui, je te remercie. Il n’y a pas de problème. ». Si c’est le cas, reprenez la conversation comme s’il n’y avait pas de pleurs. Ainsi, vous ne faites pas preuve d’un manque de sensibilité mais plutôt vous démontrez à votre interlocuteur de ne pas se sentir mal à l’aise d’avoir pleuré.

Le même conseil s’applique pour une conversation difficile qu’on doit tenir à distance. Je recommande alors d’avoir un contact visuel, donc les caméras doivent être ouvertes. Si la personne a une réaction émotive, de la même manière, vous pouvez dire à la personne « Écoute, je reviens dans une minute, je vais aller me chercher de l’eau ». À ce moment-là, la personne va pouvoir fermer sa caméra, se ressaisir et aller se chercher également un verre d’eau. Alors, un peu de la même manière, quand la personne ouvre à nouveau sa caméra, cela signifie qu’elle est à l’aise pour reprendre la conversation. Encore une fois, validez-le en demandant :
« Est-ce que tu te sens à l’aise pour poursuivre la conversation ? ». Si la personne dit « Je préfère qu’on reprenne la conversation », planifiez tout simplement un autre moment dans les 24 heures à 36 heures suivantes pour reprendre la conversation.